terça-feira, 5 de outubro de 2010

Nada se pierde

Sería estupendo que fuese cierto.

3 comentários:

Anônimo disse...

el qué? Que cada uno da lo que recibe, y recibe lo que da? O que nada se pierde y todo se transforma?.
Yo creo que ambas.
Bicos.
LLS.

Jesús Miramón disse...

Es una canción preciosa. A mí me encantó desde el primer día que la escuché.

Tu beso se hizo calor,
luego el calor, movimiento,
luego gota de sudor
que se hizo vapor, luego viento
que en un rincón de La Rioja
movió el aspa de un molino
mientras se pisaba el vino
que bebió tu boca roja.

Tu boca roja en la mía,
la copa que gira en mi mano,
y mientras el vino caía
supe que de algún lejano
rincón de otra galaxia,
el amor que me darías,
transformado, volvería
un día a darte las gracias.

Cada uno da lo que recibe
y luego recibe lo que da,
nada es más simple,
no hay otra norma:
nada se pierde,
todo se transforma.

El vino que pagué yo,
con aquel euro italiano
que había estado en un vagón
antes de estar en mi mano,
y antes de eso en Torino,
y antes de Torino, en Prato,
donde hicieron mi zapato
sobre el que caería el vino.

Zapato que en unas horas
buscaré bajo tu cama
con las luces de la aurora,
junto a tus sandalias planas
que compraste aquella vez
en Salvador de Bahía,
donde a otro diste el amor
que hoy yo te devolvería......

Cada uno da lo que recibe
y luego recibe lo que da,
nada es más simple,
no hay otra norma:
nada se pierde,
todo se transforma.

Anônimo disse...

C'est une chanson précieuse. J'ai été enchanté depuis le premier jour que je l'ai écoutée.

Ton baiser se a fait une chaleur,
tout de suite la chaleur, un mouvement,
tout de suite une goutte de sueur
qui se a fait une vapeur, tout de suite un vent
que dans un coin de la La Rioja
il a mû le dévidoir d'un moulin
en attendant le vin était marché
qui a bu ta bouche rouge.

Ta bouche rouge dans la mienne,
la coupe qui tourne à ma main,
et tandis que le vin tombait
j'ai su que d'un lointain
un coin de l'autre galaxie,
l'amour que tu me donnerais,
transformé, il reviendrait
un jour à te remercier.

Chacun donne ce qu'il reçoit
et tout de suite il reçoit ce qu'il donne,
rien n'est plus simple,
il n'y a pas d'autre norme :
rien ne perd,
tout se transforme.

Le vin que j'ai payé,
avec cet euro italien
qui avait été dans un wagon
avant d'être à ma main,
et avant ça dans Torino,
et avant Torino, dans Prato,
où ils ont fait ma chaussure
sur que le vin tomberait.
Une chaussure que qu'à quelques heures
je chercherai sous ton lit
avec les lumières de l'aurore,
près de tes sandales plates
que tu as acheté cette fois
au Salvador de Baie,
où tu as donné l'amour à l'autre
qu'aujourd'hui je te rendrais ......

Chacun donne ce qu'il reçoit
et tout de suite il reçoit ce qu'il donne,
rien n'est plus simple,
il n'y a pas d'autre norme :
rien ne perd,
tout se transforme.


Sirwood